PEEK OU PEKK

Lequel est le plus adapté à la consolidation in situ (consolidation ISC-in-situ) de bandes composites thermoplastiques (TPC) pour la production de grandes structures aéronautiques, le polyéther éther cétone (PEEK) ou le polyéther cétone cétone (PEKK) ? Cet encadré décrit le débat PEEK contre PEKK dans le cadre d'une discussion plus large sur la question de savoir si l'ISC, en tant que véritable processus en une seule étape, hors de l'océan d'une presse à chaud (OOA), sera capable de atteindre les objectifs de coût et de productivité de la production future d'avions (soit 60 à 70 avions par mois pour le nouvel avion de ligne monocouloir, l'A320). L'alternative est d'utiliser un procédé en deux étapes : drapage de bandes composites thermoplastiques par placement automatisé de fibres (AFP), suivi d'une consolidation dans une cuve de presse à chaud ou une presse à chaud.
«Pour le processus de moulage sous presse, le PEEK et le PEKK sont excellents», déclare Arnt Offringa, responsable de la R&D sur les aérostructures chez GKN Aerospace Fokker. . « Pour le processus de pressage à chaud, le PEKK est préféré en raison de sa température de fusion plus basse et de son processus plus robuste. »